jeudi 7 avril 2011

Célibat vs. Nucléaire

En trifouillant dans les news ce matin, j'ai repensé à ce blog. Et pour cause.


(pour l'article original, faut cliquer sur l'image)

Mignon hein ?

mardi 20 juillet 2010

C'est pas parce que j'ai rien à dire...

... que je vais fermer ma gueule.



Farpaitement.

Comme il l'a été révélé dans un précédent message par une mienne comparse, après avoir gueulé telle une putoise pendant des années qu'on ne me prendrait pas au jeu de la "relation à deux", que la carte du tendre, on pouvait se la foutre quelque part, je passe désormais pour une courgette parce que je me suis auto-sortie du clan des célib.

Oui, bon.

Mais moi c'est pas pareil.

Je suis tombée amoureuse de mon FF, et lui marinait depuis des mois à essayer de me faire comprendre qu'il voulait bien plus que ça. Comme quoi, quand deux psychopathes dépressifs et pervers se rencontrent, ça donne des trucs pas mal. Et Maman qui me disait toujours qu'un couple ne peut marcher que quand les deux sont sains d'esprit. (ceci était la dernière occurence de ma mère dans ce genre de débat.)

Mais voyez vous, si on est aujourd'hui "ensemble", on a encore tout à découvrir. On n'a jamais vraiment connu de vraies relations, donc on ne sait pas trop ce qu'il faut faire. S'embrasser sur la bouche nous a fait très bizarre la première fois. Comment se comporter devant nos copains pose problème aussi, on est complètement godiches, on ne sait pas comment se présenter, bref: on a l'air débile et nos copains se moquent. Et quand je dis "nos" c'est plutôt "ses" copains, parce que j'ai pas encore fait mon coming-out de normalité auprès des miens.

Toujours est il que si le début de notre relation est brouillon, et qu'on tâtonne pas mal, on sait déjà parfaitement ce qu'on ne veut pas devenir.

J'ai assez souvent vu des couples de mon âge sous les yeux pour que certains aspects de leur vie de couple me file des boutons.

Scène banale du quotidien. Fondu enchaîné, plan séquence, ouverture sur cour.

Je suis au restaurant avec une amie et son (boulet) mec. Ce gars est proche de l'autisme, pas par maladie, par choix. Il ne décroche quasiment jamais les mâchoires, et regarde ses pieds. Au début j'ai cru qu'il faisait un blocage avec moi (on sait jamais, je sens peut être pas très bon), mais après expliquation de ma copine, non, il est comme ça avec tout le monde, même avec elle avant qu'elle l'ait convaincu de sortir avec elle. Bon.

Arrive le moment où fatalement, on mange. Groboulet est en train de bouffer comme un porc. Bizarrement, S. (aka l'ourson de Galicie, aka mon mâââââle) est un cochon, mais lui, il ne fait pas exprès, et au moins il cause quand il est avec des gens (je vous raconterais un jour le dîner avec ma meilleure amie lesbienne et lui, ça valait son pesant de cacahouètes).

Groboulet fouit son auge de son grouin velu, et s'essuie gaillardement avec un revers de manche (moi aussi j'veux vivre au moyen âge, ripailler et culbuter la ribaude, mais bon, y a des limites. Et mon ourson est trop mimi en ribaude mais ça c'est un autre débat). Et là ma copine, un peu morte de honte quand même, lâche:



*roulements de tambour*



- Utilise ta serviette mon coeur!



*hurlement de désespoir intériorisé*

Je sais, je suis une psychopathe. Je sais, c'est pas vraiment choquant. Mais moi, dans cette toute petite phrase, je vois une fille qui s'auto-propulse dans le rôle de mère de substitution (alors que nom d'un biniou c'est PAS son rôle), un mec qui laisse sa copine avoir honte de son comportement pour lui, il a pas à être gêné de manger salement, elle le fait à sa place.
J'ai ressenti un malaise inexpliquable, et incontrôlable. Cette petite phrase symbolise tout ce qui me terrorise dans un couple.
Un qui s'est bien marré quand je lui ai raconté ça, c'est l'ourson de Galicie nommé susditement.
Il m'a juré que jamais on se dira ce genre de truc, si ça pouvait me faire plaisir.








Mais il a quand même rajouté que j'étais foutrement barrée.
J'm'en fous, il m'aime comme ça.

dimanche 16 mai 2010

...Have a nice day?

Il m'est arrivé un truc insensé aujourd'hui. Le genre d'événement qui n'arrive que dans les mauvais films à l'eau de rose, que j'ai beau ressasser dans tous les sens mais que je ne parviens toujours pas à comprendre.

Je suis montée dans le bus en fin d'après-midi, complètement à la bourre, les écouteurs vissés dans les oreilles. Assise tête contre la fenêtre, je me laisse aller au gré des notes, la tête dans les nuages. Stop. Sensation dérangeante d'être observée, je quitte mes rêveries pour jeter un regard circulaire aux autres passagers. Et puis il était là, tapi au fond du bus, les yeux braqués sur moi. Mais pas ce regard vide de celui qui réfléchit du bout des rétines, pas l'expression d'être dans la lune et d'avoir posé son regard par erreur, pas la gêne non plus de constater que je venais de me rendre compte de cette intrusion. Non. Un garçon d'une vingtaine d'années, mignon à s'en damner, en train de littéralement me bouffer des yeux.

Je retourne à ma fenêtre, assez perturbée (faut dire tout de même que ça ne m'arrive pas très souvent, en dehors des lourdauds bedonnants burinés par leur cinquantaine d'années, convaincus d'un sex-appeal inexistant souligné par leurs apostrophes tout ce qu'il y a de plus torves et perverses), et j'attends, tentant vainement de me raccrocher à la musique qui sévit toujours au fond de mes écouteurs.

Il me fixe toujours, je le sens, je le vois dans le reflet de la vitre. Bon Dieu ce qu'il est mignon. Ta gueule Nath, t'es en retard et tu vas arriver après la fermeture. Bon, j'arrête là les supputations inutiles et retombe dans le terre-à-terrisme de mon expédition.

Il se lève après avoir poussé sur le bouton d'arrêt du bus, se dirige vers la porte. Mais non, continue son chemin jusque devant moi. Il me fixe, et sans un mot, pose ses lèvres sur les miennes, me gratifie d'un sourire défiant toute concurrence et descend du bus.

Je suis restée bien 10 minutes à tenter de reprendre mes esprits, autour des regards interrogateurs des autres passagers du bus. J'ai sérieusement tout envisagé : l'andouille de service ayant fait un pari stupide avec des potes, le malentendu du "il-m'a-pris-pour-une-autre", le psychopathe en cavale voulant refiler la mononucléose à la première inconnue qu'il croiserait, et j'en passe.

Je n'ai toujours pas trouvé de réponse, mais putain, il était vraiment sacrément mignon. Et j'ai encore un peu de mal à comprendre le pourquoi du comment, mais peu importe.


Il m'arrive des trucs improbables, des fois.

Et c'est plutôt cool, en fin de compte.

lundi 10 mai 2010

L'hôpital connait de rudes épreuves face à la charité.

Je n'écrirai pas des lustres. Je n'écris d'ailleurs quasiment jamais ici. Mais je tiens tout de même à féliciter deux de mes consœurs/collègues/co-écrivaines blogueuses qui ont failli au mal de la monogamie.

Ceci-dit, nous sommes toujours majoritaires face à l'ennemi. Ouf. La guerre n'est donc pas perdue.

Audrey, Chacha, vous êtes bannies de ce blog, avec toute mon affection.

(oui, je suis une balance, mais il en faut toujours une dans un groupe de filles, sinon nous ne serions pas de vraies filles)

(et puis je plaisante, restez un peu quand même, je suis sûre qu'il y a tant de choses à raconter dans vos vies de couple...)

mercredi 21 octobre 2009

Un jour non- glorieux

Comprenons nous bien. Nous n'avons pas dit non à l'amour, ni à la tendresse, ni au couple, ni au fait d'appeler un autre humain "mon roudoudou au miel".
La seule chose qui nous chiffonne vraiment, c'est de se sentir obligée d'aller avec un gugusse - ou une gugussette - parce qu'être en couple, c'est "normal". Tant pis si on n'aime pas vraiment, ou pire, si on n'aime qu'à moitié.
Une de mes copines m'a avoué récemment qu'au début de leur relation, elle n'était pas amoureuse de son petit ami. Mais elle parlait déjà de passer toute sa vie avec! Et elle avait conclu par un sublime: "non mais tu vois, l'amour, ça s'apprend".
C'est probablement ce que toutes les mères ont dit à leur fille avant un mariage arrangé. Mais elle a l'air heureuse comme ça, elle se bricole un petit bonheur quotidien et au fond, je me vois mal la critiquer là dessus. Est-ce que ma vie est meilleure que la sienne, est-ce que je suis plus heureuse, plus épanouie? Peut être plus libre, mais est-ce que c'est vraiment ça qui compte?
L'année dernière une de mes camarades de fac avec qui je me suis vraiment liée m'a emmenée à plusieurs reprises dans son bar gay préféré. Elle, sa théorie, c'est que si je préfère un Fuck Friend à une relation de couple, c'est parce qu'en vrai, je suis lesbienne, comme elle. C'est d'ailleurs au cours de l'une de ses soirées que j'ai décidé que la vie était trop courte pour se priver de la moitié de l'humanité, j'étais saoule mais j'avais au moins compris une chose, c'est que j'étais bisexuelle.
Toujours est-il que je suis quand même revenue à mon copain de lit - qui se trouve être vraiment un gentil garçon, le style à annuler un cours pour venir me voir ou me demander de l'aide pour un commentaire de latin avec l'air de me prendre pour un petit génie - et nous profitons du début d'année, avant que nos concours respectifs ruine dans quelques mois le peu de vie sociale qu'on avait réussi à conserver.
Hier, j'ai eu un coup de fil d'un ami qu'il n'y a pas si longtemps j'appelais "mon meilleur ami". Comme il a toujours tendance à m'évoquer sa vie sexuelle dans les détails, en me faisant sentir à quel point je suis nulle de ne pas avoir une vie de couple aussi géniale que la sienne, je lui lance à mots couverts que le week end que j'ai passé était une pure merveille.
Un peu comme ce gros balourd dans un épisode de Spin City qui s'amenait en disant: "au fait, vous ne le savez pas encore, mais hier, j'ai couché" avec un sourire béat.
Sauf que moi c'était mieux dit.
Et là, silence au téléphone. Apparemment, je venais de dire une énormité, puisque Monsieur Normalité ne répondait rien. Et moi, quand on ne me répond pas quand je parle, ça me perturbe énormément. Donc je bafouille, j'essaie de meubler, et je finis par dire un truc qui ressemble à:
"Je parle assez peu du fait d'avoir un Fuck Friend à mes copines parce qu'elles sont encore fraîches et innocentes, et donc c'est pas...
- Non pis tu n'en parles pas parce que ce n'est pas très glorieux..."

Vous connaissez cette sensation de se prendre une hache dans le coeur?

Pas glorieux? Donc, honteux? Parce que je ne suis pas comme tout le monde? Parce que je préfère un chevalier baisant à l'image du couple modèle? Mais si je me référais à lui, incapable d'être fidèle à sa copine, se repaissant de détails glauques, ne pouvant s'empêcher de me dire qu'il aimait cracher sur sa copine, tout ça parce qu'il l'a vu faire dans un film porno, c'est ça, quelque chose de "glorieux", c'est de ça dont on peut retirer sa fierté, et pas d'autre chose?
Non, je ne marche pas.
Le lendemain, j'ai fait mon coming-out, à mes copines les plus proches, même à celles que je pensais les plus coincées, et même à mon cousin qui a trois ans de moins que moi et que j'ai choppé sur msn. Je suis bisexuelle. J'ai fait un câlin à une fille que je ne connaissais que depuis quelques heures. S. n'est pas un copain comme un autre, c'est mon copain de lit. Je n'aurais pas de relation de couple avant un moment pour des raisons que je ne m'explique pas.

Comme quoi, on connaît mal les gens. Celui en qui je faisais le plus confiance m'a quasiment traitée comme une anormale, et celles qui devaient ne pas me comprendre, eh bien...
"Non mais ça je m'en doutais que S. n'étais pas un simple pote pour toi."
"Oui, et alors?"
"Tu m'emmèneras dans un bar gay? J'ai peur toute seule..."
"Bon, copain de lit ou pas, tu me le présentes quand, S. Non parce qu'à force d'en entendre parler... Mais noooooooooon je lui dirais pas que tu m'as diiiiiiiit !!!!"
"Si c'est à cause de lui que tu n'as pas voulu sortir dimanche dernier, je ne te pardonnerais jamais... A moins que tu fasses des muffins dans un avenir proche."
"Des lesbiennes? Où ça? où ça? où ça????
"Je te rappelle quand même que c'est ta vie, Charlotte, tu en fais ce que tu veux... Et moi aussi je veux des muffins"

Alors désormais, Chacha va faire un grand trait séparant "les relations qui me jugent" des "relations qui ne me jugent pas et me prennent comme je suis", et arrêter de se prendre la tête avec les corniauds.
Et maintenant je vous laisse, j'ai du muffin à préparer.

dimanche 26 avril 2009

Je pense que je pourrais tomber amoureux de toi.

Voilà, un pote vient de m'annoncer ça sur MSN.

Bam.

J'en veux pas de ça, moi. Pas de déclaration. En plus je connais son ex, c'est une amie. Limite il pensait à moi quand il était encore avec elle. Ahah.

Non mais je meurs : les mecs qui ne m'intéressent pas plus que ça me font des avances, chouinent quand je leur dis 'non'. Et ceux pour qui je craque ne me voient pas.

Je voyais un pote en lui, un vrai, de celui avec qui on peut tout dire, déconner sans avoir à se cacher derrière une image de "nana comme il faut" - de toute façon je ne le suis pas vraiment, je sais l'être mais ça n'est pas moi.
Merde mais je croyais en l'amitié homme/femme, suis-je donc si utopique ? Y'aura-t-il toujours un désir sous-jacent entre moi et mes potes mecs ? J'ose espérer que non, mais même si lui s'y met, je pense que j'ai pas fini d'en entendre.

Saloperie quoi.

jeudi 16 avril 2009

Tecnologic (?)

Ca date un peu mais...

J'ai appris que ma mère allait se marier par Facebook. VDM